L’IA Act entre en vigueur en Europe. Les IAs qualifiées d’inacceptables ne sont plus autorisées

Dans cet article () Intelligence Artificielle publié le , nous aborderons les sujets suivants :

La révolution de l’intelligence artificielle connaît un tournant majeur en Europe ! Depuis ce dimanche 2 Février 2025, l’Union Européenne s’affirme comme le premier territoire mondial à pouvoir interdire les systèmes d’IA jugés dangereux pour ses citoyens. Une première historique qui marque un changement radical dans notre relation avec ces technologies toujours plus présentes dans nos vies.

Une approche progressive et réfléchie

L’UE a conçu un système de régulation intelligent, classant les applications d’IA en quatre niveaux de risque. Des filtres anti-spam aux systèmes de santé, chaque usage est désormais encadré selon son impact potentiel sur nos vies. C’est comme un feu tricolore de la tech : vert pour les applications sans danger, orange pour celles nécessitant une surveillance légère, rouge pour les plus sensibles, et noir pour celles désormais interdites.

Les pratiques désormais bannies

Fini les systèmes qui :

  • Notent les citoyens selon leur comportement social
  • Manipulent subtilement nos décisions
  • Exploitent nos vulnérabilités personnelles
  • Prédisent la criminalité basée sur l’apparence
  • Analysent nos émotions au travail ou à l’école
  • Créent des bases de données biométriques sans consentement

Des sanctions dissuasives

Les entreprises récalcitrantes s’exposent à des amendes colossales pouvant atteindre 35 millions d’euros ou 7% de leur chiffre d’affaires annuel. Une épée de Damoclès qui devrait encourager même les géants de la tech à jouer selon les nouvelles règles.

Une adaptation progressive

Plus de 100 entreprises, dont Amazon, Google et OpenAI, ont déjà pris les devants en signant le Pacte IA de l’UE. Certains grands noms comme Meta et Apple n’ont pas encore franchi le pas, mais devront néanmoins se conformer à ces nouvelles règles. Les premiers contrôles et sanctions ne débuteront qu’en août 2024, laissant aux entreprises le temps de s’adapter.

Des exceptions encadrées

La loi n’est pas aveugle aux nécessités de sécurité publique. Des dérogations existent pour les forces de l’ordre dans des cas précis, comme la recherche de personnes disparues ou la prévention de menaces imminentes. Mais attention : ces exceptions sont strictement encadrées et supervisées.

Cette réglementation pionnière pourrait bien devenir un modèle mondial, comme le fut le RGPD pour la protection des données personnelles. L’Europe trace ainsi la voie d’une IA éthique et responsable, où l’innovation technologique s’accorde avec le respect de nos droits fondamentaux. Une chose est sûre : 2024 marquera un tournant décisif dans notre relation avec l’intelligence artificielle.

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